Alors que la communauté scientifique commence enfin à être unanime sur le rôle de l'Homme dans le dérèglement climatique, de nombreuses voix s'élèvent encore aujourd'hui pour tenter de démentir ou de minimiser cet état de fait, jetant encore une fois le discrédit sur ce mécanisme pourtant bien documenté.
Dans notre monde gouverné par les lobbyings où chaque information est contredite et où, au final, le mot "vérité" perd de plus en plus de son sens, il est extrêmement difficile de se faire une opinion.
Les conséquences pour la planète, la biodiversité et donc pour l'Homme ne sont malheureusement aujourd'hui pas encore toutes connues, ou tout du moins ne sont la plupart du temps que des hypothèses. Pourtant les projections sont très alarmistes.
Alors, pourquoi ne faisons-nous rien ou pas grand chose ? Sommes-nous à ce point inconscients, égoïstes ou désinformés ? Sommes-nous au contraire fatalistes dans un monde qu'une poignée de tout-puissants contrôlent ? A qui profite le crime ? En se posant cette dernière question, les réponses tombent une à une.
J'explore dans Renaissance ces questions de société. Les travers de la consommation à outrance, qui nous promet bonheur, santé, argent et notoriété, nous transforme progressivement en armée de soldats dociles, assistés, individualistes, éternellement insatisfaits et obéissant à un idéal déshumanisé.
Sommes-nous prêts à revenir à un monde plus respectueux de la nature ou encore des règles morales ? Sommes-nous prêts à tous nous impliquer sans exception pour répartir équitablement et avec parcimonie les richesses et bâtir un monde meilleur ? Serions-nous moins heureux ?
Et si le dérèglement climatique nous imposait ce changement de société plus vite que nous l'imaginions...